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Writer's pictureAsher Intrater & Ron Cantor

Le mystère de la ménorah de Hannoukka

Updated: Dec 7, 2021



Asher Intrater et Ron Cantor


La Bible parle de la ménorah, ou chandelier, dans la Torah, dans les Prophètes et dans le Nouveau Testament. Il a été ordonné à Moïse de construire un chandelier d’or à sept branches et de le mettre dans le lieu Saint du Tabernacle (Ex. 25 : 31-40).


Les prêtres devaient prendre soin du chandelier, mais il n’y a pas eu d’enseignement clair quant à la signification spirituelle de la ménorah. Dans la Torah, quand il n’y a pas de d’enseignement clair sur quelque chose—comme la Fête des Trompettes—c’est souvent parce que cela peut être seulement compris à la lumière du Nouveau Testament.


Dans l’histoire de Hannoukka, les juifs, conduits par Judah Maccabée et sa petite armée, a vaincu le roi syrien, Antiochus Epiphanes. Cela a été considéré comme un miracle que cette petite armée de juifs puisse battre la force syrienne si importante. Antiochus Epiphanes “a dévasté Jérusalem en 168 avant Jésus-Christ , a profané le Temple, a offert un cochon sur l’autel, a érigé un autel à Jupiter, a interdit le culte du Temple (par les sacrifices), a proscris la circomcision sous peine de mort, a vendu en esclavage des milliers de familles juives, a détruit toutes les copies des Ecritures qui pouvaient être trouvées, a massacré toute personne en possession de copies des Ecritures, et il a eu recours à toutes sortes de tortures possible pour obliger les juifs à renoncer à leur religion.”


La Ménorah

Après la surprenante victoire juive, le temple, avec la ménorah, a été reconsacré par les Maccabées alors qu’ils célébraient la nouvelle fête de Hanoukkah. (Hanoukkah signifie "consécration.") Le chandelier à Hanoukkah est appelé en hébreu une Hanoukia. Elle a neuf lampes, huit d’entre elles représentent les huits jours pendant lesquels la ménorah est restée allumée dans le temple, même s’il n’y avait de l’huile que pour un jour (selon la tradition) et la bougie supplémentaire, appelée shamash, est utilisée pour allumer les autres lampes. Bien que la plupart des juifs américains appelle ce chandelier une ménorah, ce n’est pas une réplique de la ménorah du Tabernacle. Pourtant, elle est clairement censée représenter la ménorah du temple dans la tradition religieuse juive, car elle commémore le miracle de la ménorah à sept branches pendant la reconsécration du temple.


Un signe de restauration

Egalement, le prophète Zacharie a vu une vision d’une ménorah mystique avec deux oliviers – un de chaque côté. Cela symbolise le Seigneur qui restaure Sion et le temple par la puissance de Sa grâce et de Son Esprit (Zach. 4 : 1-10). Cette vision est devenue la base du symbole et le sceau de l’état d’Israël moderne.


Le corps du Messie

On trouve le troisième point dans le livre de l’Apocalypse, dans lequel Jean a une vision surnaturelle de Yeshoua avec une apparence glorifiée, qui se tient au milieu de sept chandeliers. Il est plus probable, si nous voulons être cohérents avec les Ecritures, que Jean a vu, soit une ménorah avec sept branches, ou sept ménorahs avec 49 lampes au total. Le mot pour chandelier dans les Ecritures hébraiques est presque toujours ménorah, un candélabre à sept branches. Dans la traduction grecque de l’Ancien Testament, le même mot est utilisé pour la ménorah que Jean a utilisé pour le mot chandelier dans l’Apocalypse. Dans l’hébreu du Nouveau Testament, un chandelier est traduit par ménorah. De plus, la(les) ménorah(s) dans l’Apocalypse est(sont) faite(s) d’or, tout comme Dieu l’avait dit à Moïse (Ex. 25).


Chaque branche de la ménorah (ou chaque ménorah) represente l’une des sept églises ou congrégations d’Asie Mineure (Apocalypse 1 : 12, 20), qui sont symboliques de tous les types et courants qui constituent l’ecclesia internationale, ou le corps des croyants. Et n’oublions pas – tout dans le temple était une représentation terrestre d’une réalité céleste (Heb. 8 : 5). La ménorah représente le corps mondial des croyants.


Tout comme le chandelier mosaïque a trouvé son expression dans la tradition religieuse juive, la vision prophétique de Zacharie a trouvé son expression dans le sionisme moderne, et la vision de Jean met en avant des peuples de toutes tribus, langues et nations qui sont glorifies par la puissance de Dieu.


L’unité amène le feu de Dieu

Nous savons que la ménorah dans le temple devait être construit selon le modèle que Dieu a donné à Moïse “Regarde, et fais d'après le modèle qui t'es montré sur la montagne.” (Ex. 25 : 40). Ainsi, si la vision de Jean d’une ménorah à sept branches était representative du corps unis des croyants, alors le feu doit aussi avoir une signification.


Sans la ménorah, vous ne pouvez pas avoir de feu – certainement pas un feu contenu, géré et concentré. Une fois que la ménorah a été construite, elle pouvait être allumée. De la même manière, quand les croyants se sont rassemblés à Chavouot (Pentecôte) dans l’ unité- avec un but et un objectif, celui d’attendre le Saint Esprit – ils sont devenus cette ménorah spirituelle qui pouvait être allumée, et l’Esprit est venu comme des langues de feu. En fait, l’image de 120 flammes de feu sur eux est une image d’une seule ménorah avec plusieurs branches. Chaque branche a reçu le feu, et fait la volonté de Dieu.


La ménorah doit être à sa place. Tout comme Yechoua l’a ordonné “… mais vous, restez dans la ville jusqu'à ce que vous soyez revêtus de la puissance d'en haut." (Luc 24 : 49). Non seulement le feu du Saint Esprit ne pouvait pas être déversé, mais il fonctionne aussi au travers de chaque croyant. Ce jour là, le fruit a été 3 000 hommes, plus des femmes et des enfants qui sont nés de nouveau.


La leçon à retenir est que comme la ménorah, le corps du Messie doit être construit selon le modèle celeste. Yechoua nous dit dans Jean 17 que son profond désir est l’unité. C’est uniquement quand le corps est dans l’unité que l’esprit se répand comme Il le désire (Actes 2). Le commérage, la médisance, les discordes, la jalousie etc. … ne visent qu’à empêcher le feu authentique de Dieu.


Seul le serviteur peut allumer les bougies

Dans la tradition juive il est intéressant, que ce soit une bougie spéciale, la shamash, qui quitte Sa place spéciale au dessus des autres bougies pour descendre et donner la lumière à celles qui ne sont pas allumées. Shamash signifie "serviteur." Une fois que la shamash a amené la lumière aux autres bougies, elle reprend ensuite Sa place, de nouveau, au-dessus des autres. A l’insu de la plupart des juifs religieux, on peut lire dans Philippiens 2 : 6-11 :


Lequel, existant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu, mais s'est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur (shamash!), en devenant semblable aux hommes;

et ayant paru comme un simple homme, il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix.

C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Yechoua tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.


Faîtes briller votre lumière !

Une dernière chose. Selon la tradition juive, nous devons prendre la Hanoukiah allumée et la placer devant une fenêtre pour declarer le miracle de Hannoukkah à tout ceux qui la verrait. Est-ce que Yechoua pensait à cela (même si la tradition est venue plus tard) quand Il a dit, “Vous êtes la lumière du monde. Une ville au sommet d’une colline n’échappe pas aux regards. Il en est de même d’une lampe : si on l’allume, ce n’est pas pour la mettre sous une mesure à grains : au contraire, on la fixe sur un pied de lampe pour qu’elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. C’est ainsi que votre lumière doit briller devant tous les hommes, pour qu’ils voient le bien que vous faites et qu’ils en attribuent la gloire à votre Père céleste.” (Matt. 5 : 14-16)?


Ou, “ Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. ” (Jean 8 : 12) ?


Vous pourriez aussi trouver interessant de savoir que Yechoua lui-même a célébré Hannoukkah. Dans Jean 10 : 22, il est dit de Yechoua qu’Il était à Jerusalem pour la Fête de la consécration (Hannoukkah).


Quelle est la leçon à en tirer ?


1. Recherchez l’unité (Phil. 1:7).

2. Attendez le Saint Esprit (Actes 2:1-4).

3. Faites briller votre lumière (Matt 5:14-16).

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